Au gré de mes voyages sur les flots fantasques du net, j'y ai fait des rencontres, toutes virtuelles certes, mais des rencontres, où l'autre est un médium qui entre en résonance avec soi même.
J'ai découvert un artiste qui outre son œil photographique, si particulier et c'est la moindre des choses pour un photographe, possède une main
Je parlerai une autre fois de la gargouille, ou de la vague de nuages qui se déchire pour laisser apercevoir le soleil un peu comme quand on remonte d'une plongée et que le ciel approche.
Je ne dirai rien non plus de ces traits de lumières qui déchirent l'écran de l'ordinateur comme le font les étoiles filantes du ciel, lors des nuits d'été.
Je ne vous raconterai pas davantage son passereau ou sa sauterelle, ou son cheval et pourtant.....
J'ai envie de vous parler de sa main, qui guide le crayon, la craie, ou le pinceau. Le photographe oublie l'ouverture d'angle pour se consacrer à l'ouverture de l'imagination.
Et l'on trouve sur le papier des jeunes filles en fleur sous le regard narquois d'une pieuvre ou de père noël bodybuidé. Son trait est particulier, il lui est propre, ça s'appelle le style, non Son style !
Que dire de ce pierrot lunaire au regard étonné en avant plan d'une usine, juste à côté de son nom. Le hasard du cadrage ? Ou plus simplement une représentation de lui même saisissant l'instant de la vie dans un monde en mouvement ?